Une petite reflexion issue de mon fil facebook… je la reposte ici pour la postérité 😉 ;)….
Tonite @ the bistrobo w/ Yann Penichou (g), Timo Metzemakers (b) AND GUILLERMO ROATTA (congas), me(d)
https://www.youtube.com/watch?v=wmS2FGuv9us
Je ne peux pas ne pas vous dire ce que représente Guillermo Roatta pour moi, et donc l’honneur que c’est de partager très modestement un peu de musique avec lui (en plus, conga/batterie, on va rigoler, fun!).
Alors, voilà, il fait partie des musiciens qui étaient ultra actifs quand j’ai commencé à jouer à Bordeaux, et surtout quand j’ai commencé à travailler mon instrument et à m’intéresser au Jazz (oui, quand j’étais jeune). Les musiciens bordelais de l’époque (on parle du tout début des années 90) trouvaient que le nombre d’endroits pour jouer avait vraiment diminué… mais je peux vous dire qu’on est rendu à une situation désolante, bref, ce n’est pas le propos…
Il y avait alors un certain nombre de musiciens incroyables qu’on pouvait écouter toutes les semaines, et on y allait, j’en étais tout le temps ! Je retiens le Jazz Pub et les Argentiers mais il y en avait plein d’autres. Tout ce que je sais aujourd’hui des codes du Jazz (mais pas que), je l’ai appris en regardant (oui, en regardant, c’est important je crois) et en écoutant les « vieux » (no offense, ils n’avaient peut être pas l’âge que j’ai aujourd’hui, on est d’accord)… mais pas que des « vieux »… aussi quelques de gars de mon âge (1972 power, hein), tout simplement plus avancés que moi. Je pourrai citer tous les batteurs (pas uniquement de Jazz) Bordelais (ou de passage) qui m’ont appris à jouer sans le savoir… mais pour l’instant on parle de Guillermo : le SON du jazz, le swing, les cymbales, les nuances, les balais, le rôle du batteur dans telle ou telle situation, la joie de jouer, la simplicité (apparente), l’écoute, la culture, le savoir, les références, la MUSIQUE. Dans la musique comme dans la vie, ce ne sont pas ceux qui remuent le plus d’air qui laissent une empreinte forte.
Yo !